Empty Reality

Teilung der Leere

Bei der Betrachtung der Bilder dieses Künstlers wird vielleicht jeder von uns auf den ersten Blick die Leere erkennen. Oder besser den Akt der Entleerung. Gut. Aber um welche Leere handelt es sich? Mit ein wenig Abstand können wir erkennen, dass diese Leere nichts mit der Welt des Fantastischen zu tun hat. Wenn irgendeine seelische Verfassung den Willen eines gewissen Stils des Künstlers zum Ausdruck bringen würde, wäre die menschliche Verfassung des Gemäldes rein willkürlich. Es würde keinen Raum geben, um die prekäre Belegung des Raums zu bewerten. Im Gegenteil, diese Leere ist bereits gezeichnet von einer bestehenden Menschlichkeit, einer bestehenden Zivilisation. Das Bild ist nicht entleert von menschlicher Haltung. Im Bild, in den Details, gibt es keinerlei Anzeichen für einen Aufbruch, für ein Verlassen des Menschen. Sie irren sich, wenn Sie mir den im leeren Raum hängenden Telefonhörer nennen, um mir das Gegenteil zu beweisen. Eine bewusst gelegte Spur, die den Hobbydetektiv in die Irre führen soll. Die Leere läuft hinaus auf das vorübergehende, plötzliche Verschwinden, ohne jegliches

V orhaben.

Wenn wir Fiktion spüren, Science-Fiction, wenn Sie mögen, dann aufgrund der Art und Weise, wie uns die Außenwelt dargestellt wird. Belebt oder leer, sie ist nicht menschlich, nicht natürlich. Die Innenräume tragen lediglich die Zeichen menschlichen Lebens. Spielzeug. Foto. Bett. Selbst wenn ein Kind auftaucht, mit einem Lächeln auf den Lippen, mit einem Ball unterm Arm, links von ihm sattes Grün, sind wir nicht in der Verfassung, die Normalität zu schlussfolgern. Die Öffnung zur Außenwelt ist immer zufällig, banal. Ein schwereloses Stück der Außenwelt. Ein Stück homogenen Grüns, ein Ruf des Fliegens. Was von außen kommt, ist das Versprechen des Fliegens.

Wir fühlen uns wie ein leerer Dritter. Die innere Leere, dann die äußere Leere. Und ein dritter Ort: die Leere ohne Mediation des Verschwindens, der plötzlichen Evakuierung. Diese Evakuierung ist nicht die des Menschen, der Bewohner dieser gleichmäßigen Räume. Es ist vielmehr die der Aktion. Ich möchte das Kind warnen, ihm befehlen, nicht zu gehen. Aber es ist umsonst. Ich weiß es. Gleichzeitig bin ich sicher, dass das Kind nicht die Absicht hat, zu gehen. Dasselbe gilt für das Kind auf diesem Foto, mit dem Vogel. Er hat die Messung der Zeit gefunden. Er wusste irgendetwas im Vorfeld, schon immer. Es ist das Zeichen einer vorzeitigen Reife der Menschheit selbst. Um sie zu kennen, zu erfahren, brauchen die Menschen, die hier gelebt haben, keine Zeit. Die beiden Kinder wiederholen den flüchtigen Blick eines Menschen, der die Zeitung liest, schenken ihn dem Vogel, der gerade den Raum betreten hat. Die lockere Haltung des Menschen, der die Zeitung liest, kommt dem Blick gleich, den er dem Vogel schenkt. Erneut ist es die Evakuierung der Aktion.

 

Die Leerung des Raums – für diese Menschheit ist es die Leerung der Aktion. Es ist, als seien die Räume nur Ort gezwungener Intimität. Der Schlaf, ein fiktiver Schlaf, ist der zweite Zeitvertreib nach der Lektüre der Zeitung. Es gibt keinen Tag danach. An die Vergangenheit können wir uns, wenn überhaupt, nur vage erinnern. Ein plastisches Zeugnis von etwas, das wir nicht herstellen können. Es ist keine Fiktion, es ist die Fixierung der Zeit des Malers. Der seelische Fall steht unmittelbar bevor. Der Fall, dem wir dringend entgehen müssen. Einer Überlegung eines Selbstportraits unter den Bedingungen der totalen Plastifizierung. Die Leere ist die Verfestigung der Membranen, die die drei Leeren von einander trennen.

Eine Art Konklusion: die Leere war da. Die einzige Aktion der Vergangenheit, die man annehmen kann, war, der Leere Wände zu geben, um eine Fülle zu unterstellen. Diese Spur der Kunst kommt lediglich von der leeren Aktion auf die Leere. Für die dort gezeigte Menschheit besteht keine Notwendigkeit, zu wissen. Das Kind auf dem Foto ist dieses Genie, das Leere mit Leere erzeugt hat. Objekte des täglichen Gebrauchs hat es nur hinterlassen, um uns in die Irre zu führen. Wir sind voll von Wissen, wir Voyeure. Wir lesen überall.

Elvis Hoxha
Dozent für Ästhetik an der Filmakademie Marubi
Dozent für politische Philosophie an der geisteswissenschaftlichen Fakultät *2014

                                                                                                                              Übersetzung Hannah Bernauer

Partage du vide

Partage du vide

Peut-être, en regardant les tableaux de ce peintre, chacun de nous constatera en premier le vide. Ou plutôt, l’acte de vider. Soit. Mais de quel vide s’agit-il ? Avec un peu de retard nous pouvons reconnaître que ce vide là ne travaille pas sur le régime du fantastique. Si une quelconque condition psychologique déterminait dans le subjectif de ce peintre la volonté de quelque style, l’état humain du tableau serait arbitraire. Il n’y aurait pas de place d’évaluer l’occupation précaire de l’espace. Par contre, ce vide est déjà signé d’une humanité et d’une civilisation déterminées. Le tableau n’est pas vidé de l’attitude humaine. Il n’y a pas dans le tableau, ni dans le détail, des données sur quelque départ ou quelque abandon de l’homme. Détrompez-vous de me porter comme exemple un appareil décroché comme argument du contraire. Ce serait comme une trace volontaire pour égarer quelque détective novice. Le vide ici revient à la disparition

momentanée et soudaine, sans quelque intention.
Si nous ressentons de la fiction, de la science-fiction si vous voulez, c’est de la manière que nous est proposé l’extérieur. Habité ou vide, il n’est pas humain, ni naturel. Les intérieurs ne portent que les traces de l’âge humain, jouet, photo, lit. Même si un enfant se présente, avec le sourire sur ses lèvres, avec un ballon sous son bras, avec le vert généreux à sa gauche, nous ne sommes pas en état de conclure de la normalité. L’ouverture vers l’extérieur est toujours de contingence. Un morceau d’extérieur sans gravité. Un morceau de vert homogène, le cri débordant du vol. Ce qui vient de l’extérieur c’est la promesse du vol.
Nous sentons comme un tiers vide. D’abord le vide intérieur, puis le vide extérieur. Et un troisième lieu : le vide sans médiation de la disparition, de l’évacuation soudaine. Cette évacuation, ce n’est pas celle de l’homme, ou des habitants de ces espaces réguliers. Ce l’est plutôt celle de l’action. J’ai hâte d’alarmer l’enfant, de lui donner l’ordre de ne pas sortir. Mais en vain. Je le sais. Au meme instant j’ai la certitude qu’il n’a pas du tout l’intention de sortir. C’est pareil pour cette enfant sur cette photo, avec l’oiseau. Il a pris la mesure du temps. C’est qu’il savait quelque chose d’avance, depuis toujours. C’est le signe d’une maturité précoce de l’humanité même. Pour savoir, pour connaître, pas besoin de temps aux humains qui ont vécu ici. Les deux enfants répètent le regard passager de l’homme, lisant le journal, sur l’oiseau qui vient d’entrer. La position relâchée de l’homme lisant le journal est égal à son regard vers l’oiseau. C’est encore l’évacuation de l’action.
Faire le vide de l’espace, pour cette humanité qui a été, c’est le vider de l’action. C’est comme si les espaces ne sont que des lieux d’intimité obligée. Le sommeil, un sommeil fictif, c’est la seconde occupation du temps après la lecture relâchée du journal. Il n’y pas plus de lendemain. Nous pouvons seulement redouter un passé, à peine. Témoignage plastique de ce qu’on ne sait pas établir. C’est n’est pas de la fiction, c’est de la fixation du temps du peintre. La chute dans son psychologique devient imminent. A ce qu’on doit échapper d’urgence. A la considération de son autoportrait dans les conditions de la plastification totale. Le vide c’est la solidification des membranes séparant les trois vides.
Voilà, une certaine conclusion : le vide y était. La seule action du passé qu’on peut supposer, a été de poser des parois au vide pour supposer le plein. Cette trace d’art ne vient que de l’action vide sur le vide. Pas besoin de savoir pour l’humanité y désignée. L’enfant de la photo est ce malin génie qui a produit du vide avec du vide. Il a juste posé des objets d’usage quotidien pour nous égarer. Nous sommes remplis de savoir, nous les voyeurs. Nous lisons partout...

 

Elvis Hoxha
Enseignant d'esthétique à l'Académie du film Marubi
Enseignant de philosophie poltique à la Faculté des Sciences Humaines, l'Université de Tirana *2014

Seperation of Emptines

Seperation of emptiness

Perhaps, seeing the paintings of this painter, each of us will ascertain first the emptiness. Or even better the act of emptiness. Let it be so. Yes, for what emptiness are we talking? With little delay we can discern that this emptiness’ here does not work in fiction regime. If any psychological condition determined in subjective will of this painter in any style, the human condition of the painting would be arbitrary. There would not be no space to assess the precarious occupation of space. Rather, this emptiness is already signed by a given humanity and civilization. The painting is not emptied from the human behavior. It is not in the table, or in detail, data from or about any abandonment of man. Make no mistake to bring evidence to the contrary phone carelessly left open. It would appear like a track that will mislead a careless investigator. Emptiness here belongs to the momentary sudden disappearance, without any intention.
If we feel a bit of fiction, science fiction if you will, this comes from the way we proposed outside. Inhabited or empty, it is neither human nor natural. The Interiors bears only traces of human age, toy, photo, bed. Even if a child appears, with smile on his lips, with a ball under his arm, with the generous green to his left, we cannot draw the conclusion at all that it is a normal situation. The opening to the outside is always contingency. An outside piece without gravity. A piece of homogenous green, call of excessive flight. What comes from the outside is the promise of the flight.
We feel like a third empty. First internal emptiness then external emptiness. In the third place: emptiness without mediation of extinction, the sudden evacuation. This evacuation is not that of man, or the inhabitants of these areas. It is rather that of action. I feel like calling the child, to give him the order not to go out. Futile. I know better. At the same time I’m sure he does not intend to go out. It is the same for the child in the painting, with the bird. He has found the time unit. Because he knew something in advance, of it. It is a sign of early maturity of humanity itself. To learn, to know, the people of these places do not have the need for time. Both children repeat the sighting of newspaper reader on the bird that had just entered. The position issued by a man when reading the newspaper equals his gaze to the bird. Evacuation of the action once again.
To empty space, for mankind that have been here, means the emptying from action. It is as if the spaces are places of forced intimacy. Sleep, a fictional sleep, it is the second time issued after reading the newspaper. There is no more tomorrow. We can only think of a past time, perhaps. Plastic evidence of something that we will not know to decide. This is not fiction, but the fixation of time of the painter. The decline in his psychological becomes imminent. We need rescue from it with emergency. To escape his portrait of the plasticizer thorough. Emptiness is the solidification of the membranes separating the three empties.
Here's a certain closure: emptiness was there. The only action of the past can be assumed, was the creation of the blank walls for the assumption of the full. This art trail does not come only from the empty action on emptiness. Humanity that’s marked there has no need for knowledge. The child in the photo is a villain that produces empty with the empty. He has only placed just a few everyday objects to confuse us. We are full of knowledge, we voyeurs. We read everywhere...

Elvis Hoxha

 

Aesthetic teacher at the Film Academy Marubi
Polotique philosophy teacher at the Faculty of Humanities University of Tirana *2014